L’histoire jamais racontée de Serigne Sidy Ahmed Sy, fils aîné du Maître Seydi Hadji Malick Sy , et de Sokhna Rokhaya Ndiaye , membre d’une famille de l’aristocratie de Saint-Louis. Malgré son âge précoce, il était un savant accompli, maîtrisant l’ensemble des sciences islamiques. Les anciens avaient coutume de dire à son sujet « Dafa Tèleu fèss », signifiant littéralement « il s’est rempli très tôt ». Serigne Sidy Ahmed Sy est un fils méconnu du Maître Seydi Hadji Malick car il n’a vécu que 34 ans. Le premier disciple du Maître Seydi Hadji Malick Sy , El Hadji Malick Sarr , a été à sa demande le formateur et l’éducateur de Serigne Sidy Ahmed Sy . D’ailleurs, pour la petite histoire, El Hadji Malick Sarr disait que trois choses le feraient entrer irrémédiablement au paradis : « je suis le premier disciple du Maître Seydi Hadji Malick Sy ; je suis le Professeur de son fils aîné et j’ai épousé sa fille aînée. El Hadji Malick Sarr emmenait avec lui Serigne Sidy Ahmed Sy lors de ses différents déplacements. Lorsque l’enfant Serigne Sidy Ahmed fût plus solide il fût confié à Mame Mor Khoudia Sy puis à Mame Mor Amina Sy pour une formation plus pointue en sciences Islamiques.
Bien qu’il ait quitté ce monde en 1957, Serigne Babacar Sy, ou Babacar de son vrai nom, est né à Saint-Louis au Sénégal en 1885. Il est le fils de Seydi El Hadj Malick Sy et de Sokhna Rokhaya N'Diaye. Serigne Babacar Sy demeure une source d'inspiration pour des milliers de fidèles nés après les indépendances. Plus émouvant encore, de jeunes croyants, à peine âgés de vingt ans et moins, se pressent chaque année au Gamou pour espérer pénétrer dans son mausolée, y déposer leurs prières et guérir leurs maux.
Deuxième fils d’El Hadji Malick Sy, Serigne Babacar Sy a occupé le prestigieux fauteuil de Khalife de juin 1922 à mars 1957. Né en 1885, cet homme de haute sagesse fut le premier à porter le titre de Khalife général. Renommé pour son hospitalité légendaire, ses vastes connaissances, sa spiritualité éminente et sa culture exceptionnelle.
Maitre de la parole, enseignant émérite, il incarne les valeurs mohamediennes. De sa main, l’indice, symbole de l’unicité de Dieu, brille de mille feux, guidant le musulman sur le chemin de la vertu, de la sagesse et de la compassion. Il a vécu pour inspirer les musulmans à suivre la voie menant au Créateur.
El Hadji Mouhamadou Mansour Sy "Balkhawmi" fut l'interface entre Seydi El Hadji Malick Sy et ses grands Mukkadams. Il est de la même mère que Mame Abdoul Aziz Sy "Dabakh" et Serigne Habib Sy Malick (Sokhna Sofiétou Niang), cousine du roi Alboury Ndiaye et proche parente de Serigne Touba.
El Hadji Mouhamadou Mansour Sy fut un personnage merveilleux de l'histoire et une grande figure de la Tidjania. Son histoire est riche en miracles et en anecdotes. Sa proximité avec son illustre père Seydi El Hadji Malick Sy , qui lui confiait ses plus secrètes correspondances, explique l'étendue de ses connaissances dans presque tous les domaines islamiques. Un pur produit du Grand Maodo.
Cheikh Mouhamadou Mansour Sy "Balkhawmi" est né en 1900 à Tivaouane, fils de Seydi El Hadji Malick Sy et de Sokhna Sofiétou Niang Arame Bongo , avec qui il partage Serigne Abdoul Aziz Sy "Dabakh" (3ème Khalife de Tivaouane) et Serigne Habib Sy . Sa mère est une très proche parente de son mari Seydi El Hadji Malick Sy et du Fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul . Elle est également une cousine directe d'Alboury Ndiaye, souverain du Djolof
Serigne Mouhamadou Habib Sy (1906-1992), fils cadet de Maodo, fut un éminent serviteur de la Tijaniya. Il était reconnu pour sa piété et son attachement strict à la Sunnah du Prophète Mouhammad (PSL), refusant toujours de bénéficier des biens acquis par les disciples.
Son destin tragique, partagé avec son frère aîné Sidy Ahmet, est marqué par une mort prématurée. Malgré leur statut de fils d'El Hadji Malick Sy et leur dévouement à l'Islam, leur accession au Khalifat s'est conclue par leur décès. Habib est décédé en France en 1992, loin de Tivaouane où il aurait dû assumer ses responsabilités de patriarche de la famille Sy.
Sa mort a été acceptée avec résignation à Tivaouane, mais un vœu a été formulé : que Habib soit rapatrié au Sénégal pour reposer aux côtés de sa mère, Sokhna Safiétou Niang. Celle-ci était son roc, le pilier de sa vie, et son amour indéfectible l'a accompagné de sa naissance à sa mort, sous l'ombre de Maodo.
Initié très jeune à l'enseignement coranique par son père, Habib était connu pour sa modestie et sa générosité. Son caractère effacé rendait difficile de le distinguer des autres disciples de son père ou de ses aînés. Serigne Mbaye Sy Mansour le décrit comme un modèle de droiture et d'humilité, un homme dont la vie était dédiée à servir Dieu et sa communauté
L’histoire jamais racontée de Serigne Sidy Ahmed Sy, fils aîné du Maître Seydi Hadji Malick Sy , et de Sokhna Rokhaya Ndiaye , membre d’une famille de l’aristocratie de Saint-Louis. Malgré son âge précoce, il était un savant accompli, maîtrisant l’ensemble des sciences islamiques. Les anciens avaient coutume de dire à son sujet « Dafa Tèleu fèss », signifiant littéralement « il s’est rempli très tôt ». Serigne Sidy Ahmed Sy est un fils méconnu du Maître Seydi Hadji Malick car il n’a vécu que 34 ans. Le premier disciple du Maître Seydi Hadji Malick Sy , El Hadji Malick Sarr , a été à sa demande le formateur et l’éducateur de Serigne Sidy Ahmed Sy . D’ailleurs, pour la petite histoire, El Hadji Malick Sarr disait que trois choses le feraient entrer irrémédiablement au paradis : « je suis le premier disciple du Maître Seydi Hadji Malick Sy ; je suis le Professeur de son fils aîné et j’ai épousé sa fille aînée. El Hadji Malick Sarr emmenait avec lui Serigne Sidy Ahmed Sy lors de ses différents déplacements. Lorsque l’enfant Serigne Sidy Ahmed fût plus solide il fût confié à Mame Mor Khoudia Sy puis à Mame Mor Amina Sy pour une formation plus pointue en sciences Islamiques.